vendredi 5 avril 2019

L'atelier vidéo fête ses trente ans

Jules Desbois et Joseph Denais, un sculpteur, un collectionneur, deux musées en Maine -et-Loire

Conférence du mardi 21 mai
présentée par Florian  Stalder






Musée Jules Desbois (c)Bruno Rousseau conservateur du Patrimoine de Maine-et-Loire



Musée Joseph Denais salle des Beaux Arts (c) Bruno Rousseau conservateur du Patrimoine de Maine-et-Loire

Présentation de la conférence :

Cette conférence vous fera découvrir deux musées celui de Beaufort -en -Vallée et celui de Parçay-les-Pins dans le Maine -et-Loire. Découverte de leur organisation actuelle : des musées municipaux et une gestion partagée (commune, syndicat intercommunal, Département du Maine-et-Loire .

Le conférencier évoquera le sculpteur Jules Desbois (1851-1935), collaborateur de Rodin dont il est voisin par le style, et présentera le musée monographique qui lui est consacré à Parçay-les-Pins .

Ensuite il présentera le journaliste et collectionneur Joseph Denais (1851-1916) et le musée qu’il a fondé en 1905 à Beaufort-en -Vallée pour y présenter son immense cabinet de curiosités .
Le conférencier:
Le conférencier est conservateur des musées à la conservation départementale du patrimoine -musée en Maine -et -Loire

George Sand , une femme du terroir ,libre et engagée,insatiable dévoreuse de la vie

Conférence du mardi 14 mai
présentée par Christian Pipet






Présentation de la conférence : 

Enfant de la ville par sa mère et de la campagne berrichonne par sa grand-mère, elle n’a cessé d’aspirer aux valeurs de liberté, d’égalité et de fraternité.


Celle qui fut affublée du titre de grande dame de Nohant a trouvé dans sa terre natale du Berry la paix et le bonheur, les plaisirs simples et naturels de la vie champêtre.


Sans retenue mais raffinée, elle a cherché sa place dans la vie, ce qui lui a attiré convoitises et sarcasmes, a fait se déchaîner les passions, se soulever les enthousiasmes ou le mépris.

Mais les grandes batailles de George Sand pour la « réhabilitation de la femme » dans le monde conservent aujourd’hui encore une formidable résonance.


Le conférencier:

Christian Pipet  , professeur de lettres , a présenté à l'UIA , l'an dernier une conférence sur 
Colette : Colette la dame de Saint-Sauveur en Puisaye



D'eau et de feu : L'artiste face aux déchainements de la nature

Conférence du mardi 7 mai 
présentée par Jacqueline Duroc






Turner Le naufrage 1805 Tate Britain 


Présentation de la conférence:



Entre fascination et angoisse, les catastrophes naturelles ont inspiré les artistes. Au début du 19e siècle, l’intérêt pour la nature s’affirme, une nature mystérieuse, spectaculaire, interprétée dans le sens d’une  dramatisation du paysage par Turner dans ses tempêtes et avalanches. Les inondations sont récurrentes dans la peinture : Huet, Monet, Sisley, Signac, ont mis en scène des paysages métamorphosés par l’eau qui déborde. Les spectacles grandioses des éruptions volcaniques ont constitué des motifs au charme esthétique indéniable. Les conséquences fatales de ces catastrophes, ont aussi touché la sensibilité des artistes, en particulier les naufrages. 
  
La conférencière  :
Docteur en histoire de l'Art, conférencière et chargée de cours Jacqueline Duroc est aussi auteur de livres d'Art ( 18  livres sur a peinture en Bretagne )
 Elle est sociétaire de la Société des Gens de Lettres.
 Elle intervient régulièrement à l 'UIA toujours avec le même succès.







mercredi 20 mars 2019

Le jazz manouche .De Django, l'inventeur , à ses disciples et dissidents


Conférence du mardi 30 avril 
présentée par Jean Neveu




Couverture Jazz Hot N 28 Juin 1953  


Présentation de la conférence : 



Django Reinhardt, le flamboyant manouche, est probablement le seul musicien européen à avoir exercé une influence décisive sur les guitaristes de jazz de l’avis même des artistes états-uniens. Chacun connaît les enregistrements qu’il a réalisés avec le Quintette du Hot Club de France avant et après-guerre. L’école du jazz « gipsy » lui doit l’essentiel de son âme. 


Dans l’histoire du jazz, le style créé par Django s’est continué plutôt discrètement juste après sa mort prématurée. Pourtant, fait inexplicable, à la fin des années 70, un véritable engouement s’est déclaré chez les amateurs de « swing » pour les petites formations à cordes qui conservaient l’esprit gitan. Et tout naturellement, les disciples (plus ou moins fidèles) ont surgi sur les scènes de France et d’ailleurs.


Après avoir tenté d’analyser ce qui distingue l’art singulier de Django, on évoquera les « suiveurs » et les « trouveurs » qui perpétuent le style de l’homme aux semelles de vent.    

Le Conférencier :

Jean Neveu est intervenu de nombreuses fois à l'UIA :
2017 Les grandes voix noires
2016 Sidney Bechet , le flamboyant
2012 Jazz et ségrégation
2011 Boris Vian
2009 Jazz et cinéma 
2005 L'arrivée du jazz en France 
2004 Cent ans de Jazz 






Jérusalem aujourd'hui : un enjeu politico-religieux

Conférence du mardi 23 avril
présentée par Fabrice Abbad








Présentation de la conférence

Nos savoirs et nos imaginaires et se confortent aisément quand ils convoquent Jérusalem: une ville, sainte , l'umbilicus mundi, dans l'ordre du temps , des juifs, des chrétiens et des musulmans Privilège qui est aussi un paradoxe. Car l'histoire a tissé  autour d'elle un écheveau de conflits qu'avait assoupi la longue domination ottomane et sa tolérance relative. La tournure politique imposée par la fin du Premier conflit mondial a bouleversé les équilibres
En effet, Jérusalem est devenue la capitale d’une administration mandataire (1920-1946) confiée par la Société des Nations aux Anglais pour fonder un État indépendant et souverain : est né alors l’un des plus grands malentendus de l’histoire du XXe siècle, entretenu et alimenté par la discorde des communautés religieuses présentes en Palestine. Si la présence des chrétiens, minoritaires, a gardé sa vocation spirituelle, celle des juifs et des musulmans dont l’identité religieuse est — et quelle que soit son intensité — essentielle, a envahi le champ politique.
Les premiers, guidés par le sionisme ou ralliés à lui, ont fait de la Palestine, Eretz Israel, le lieu de leur destin collectif promis par un engagement aussi unilatéral qu’équivoque : la déclaration Balfour (1917) ; les seconds, convaincus de leur légitimité autochtone, se sont sentis tout aussi engagés dans la construction d’un État  à venir où ils auraient été majoritaires.
L’impasse de tous les compromis a mené les Anglais d’abord, la Communauté internationale ensuite, à choisir la partition de la Palestine (1947). Le conflit jamais fini qui s’en est suivi a, inévitablement, enfermé Jérusalem dans un destin redoutable : capitale pour des « Palestiniens » juifs et musulmans ? Capitale pour des « Palestiniens » musulmans avec des juifs ? Capitale pour des « Palestiniens » juifs sans les musulmans ? On aurait pu dire tout autant : une capitale judéo-arabe (ou arabo-judaïque) ? Une capitale juive, celle d’Israël ? Une capitale arabe, celle des Palestiniens ? Dilemme terrible : sujet de discorde politique, la Ville sainte porte en elle la concorde impossible de sa vocation religieuse…


Le conférencier:

Fabrice Abbad est agrégé d'histoire . Il a donné plusieurs conférences à l'UIA:
Elizabeth 1er :cœur de reine, corps de femme en 2018 
Clovis :entre mythe et réalité en 2017

Une brève histoire de la toilette en occident depuis l'Antiquité

Conférence du mardi 2 avril
présentée par Simone Abraham-Thisse



                    
     
L'hygiène chez les citadins au Moyen-Âge



Présentation de la conférence :


« L’homme et la femme se sont depuis toujours soucié de leur corps, mais les rapports qu’ils ont gérés avec son entretien ont varié en fonction des idées religieuses, sociales, morales et médicales. Le propre et le sale n’ont pas toujours eu la même signification. Comment et pourquoi se baignait-on ? se lavait-on ? Comment parait-on son corps ? Quel rôle ont joué la santé, la séduction, l’érotisme, , les ustensiles et les  baumes dans le traitement du corps ?:  c’est ce que je me propose de dévoiler avec vous ! »
La Conférencière :
Simone Abraham- Thisse est agrégée d'histoire et chargée de recherches au CNRS





samedi 2 février 2019

Georege Orwell (1903-1950 ) ou la défense de la liberté

Conférence du mardi 26 mars 2019

présentée par Olivier Macaux




George Orwell


Présentation de la conférence:

George Orwell a connu la célébrité grâce à deux fictions publiées à la fin de sa vie (La ferme des animaux en 1945 et 1984 en 1949), dans lesquels il a pu établir une critique sociale et politique très rigoureuse, qui dénonce, avec beaucoup de pertinence, le règne des totalitarismes. Nous évoquerons sa jeunesse birmane, son existence de vagabond et de journaliste à Paris et à Londres, son engagement dans la guerre civile espagnole et ses premières tentatives littéraires qui témoignent d’une volonté inlassable de défendre les libertés individuelles contre toutes les formes d’oppression apparues au cours du XXe siècle.

Le conférencier:

Docteur es lettres, Olivier Macaud a présenté de nombreuses conférences à l'UIA. L'an dernier  Les écrivains de la Grande Guerre '



Sur la route de l'ombre de la lune

Conférence du mardi 19 mars 2019
présentée par Olivier Sauzereau


Présentation de la conférence: 


Le 21 août 2017, l’éclipse totale de Soleil probablement la plus médiatisée de l’Histoire a été visible sur le continent nord-américain.

Après avoir observé cet exceptionnel phénomène céleste depuis l’état de l’Oregon, l’astrophotographe Olivier Sauzereau et sa famille ont fait le pari inédit de traverser les États-Unis en suivant fidèlement le tracé exact de l’éclipse en moins de 29 jours 12 heures 44 minutes, soit le temps d’un cycle lunaire ! Cette double contrainte, temporelle et géographique, rappelle bien évidemment les Voyages extraordinaires de Jules Verne.

Au final, ce voyage étonnant qui mêle astronomie et far West, va permettre de porter un regard original sur l’Amérique d’aujourd’hui par le prisme de l’éclipse.

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Le conférencier:
Olivier Sauzereau est photographe professionnel spécialisé dans les prises de vues des phénomènes astronomiques. Depuis plus de vingt ans , il parcourt le monde pour photographier des moments exceptionnels  où notre  planète et l'univers créent de véritables paysages cosmiques. Il collabore avec le Musée Jules Verne  à  Nantes et il est chercheur associé au Centre François Viète d'épistémologie et d'histoire des sciences et techniques de l'université de Nantes. Depuis 2012 il est docteur en histoire des sciences de l'Université de Nantes . 
Il a présenté à l'UIA :

Le marin la montre et l'observatoire en 2016
Voyage vers le soleil noir en 2017
L'œil de l'astronome en 2018




La chimie au quotidien

Conférence du mardi 12 mars 2019
présentée par Anny Jutand



Anny Jutand

Directrice de Recherche CNRS Emérite à l’Ecole Normale Supérieure de Paris
Anny Jutand est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Paris. Elle a commencé ses travaux de recherche au département de chimie de l’Ecole Normale Supérieure de Paris et a soutenu sa thèse d’Etat à l’Université Paris 13 à Villetaneuse en 1980. Elle a ensuite effectué un stage post-doctoral d’un an au Royal Institute of Technology à Stockholm (Suède). En 1984, elle retourne à l’Ecole Normale Supérieure de Paris où elle effectue toute sa carrière de chercheur au CNRS. Elle est promue Directrice de Recherche au CNRS en 1992. Depuis 2013, elle est Directrice de Recherche Emérite.
Ses travaux ont porté sur le développement de réactions de synthèse et d’électrosynthèse catalysées par du palladium ou du nickel. Depuis 1984, elle étudie le mécanisme de réactions catalytiques en utilisant l’électrochimie comme technique analytique pour comprendre le rôle clé du métal dans le succès de ces réactions (Palladium, Nickel, Ruthénium, Rhodium, Fer, Cuivre).

Elle est l’auteur de 180 publications, 7 brevets, 11 chapitres de livre, 146 conférences et séminaires en France et à l’étranger.

Elle a obtenu le prix de la Division Chimie Organique de la Société Française de Chimie en 2003, le Grand Prix de l’Etat de l’Académie des Sciences en 2007 et le Prix Joseph-Achille Le Bel de la Société Française de Chimie en 2013.





L'Âge d'or de la peinture américaine: de l'école de l'Hudson River à l'expressionnisme abstrait

Conférence du mardi 5 mars 2019
présentée par Alexis Drahos




Fréderic Church , le Cotopaxi 1862

Présentation de la conférence :


Dans la conscience collective, l’art américain débute en 1945 avec l’Expressionnisme abstrait au moment où New York devient le nouveau centre artistique mondial après le retrait de Paris. Puis, surviennent des mouvements comme le Pop Art, l’Art conceptuel, le Land Art etc. Cette image « classique » fait pourtant l’économie de tout un pan de l’histoire américaine dont les origines remontent au moins à la fin du XVIIIème siècle au moment de la constitution de l’état américain. L’objet de cette conférence vise justement à mettre en exergue cette époque allant du néo-classicisme au mystérieux précisionnisme de Charles Sheeler des années 1920 en passant par le mouvement de l’Hudson River School et de l’impressionnisme. L’art américain de cette période trop longtemps oubliée offre en effet un éventail particulièrement riche dans lequel les artistes aborderont des thèmes aussi divers que l’histoire, le sport, la science, le portrait ou tout simplement la scène de genre. L’accent sera d’une part particulièrement mis sur le développement de la peinture de paysage au XIXème représenté par des peintres comme Thomas Cole et Frederick Church et d’autre part sur la période du tournant des XIX et XXème siècle où l’art américain tombe sous l’influence grandissante de l’art des avant-gardes français avec des personnalités comme Mary Cassatt, John Sargent ou encore James 

Le conférencier:



2004/2010            Doctorat d’Histoire de l’Art à l’Université Paris IV-Sorbonne : « Théories scientifiques et représentations du paysage dans l’art occidental au XIXe siècle » sous la direction du professeur Barthélémy Jobert. Mention très honorable avec Félicitations du Jury à l’unanimité



2003/2004            DEA d’Histoire de l’Art à l’Université Paris IV-Sorbonne : « Réception des paléosciences dans les arts figuratifs au cours de la seconde moitié du XIXe siècle » sous la direction du professeur Bruno Foucart. Mention Très Bien



2002/2003             Maîtrise d’Histoire de l’Art à  Paris IV-Sorbonne : « Les sciences de la Terre et les arts  figuratifs dans la première moitié du XIXe siècle » sous la direction de Monsieur Foucart. Mention : Très Bien



2001/2002             Licence d’Histoire de l’Art à l’Université Paris IV-Sorbonne.



1998/2001             DEUG d’Histoire de l’Art à l’Université Paris IV-Sorbonne.


 Alexis Drahos donne de nombreuses conférences  à l'Ecole du Louvre et dans les UTL -Bordeaux, Rochefort ...

mardi 29 janvier 2019

Communication dans le règne vivant: comment et pourquoi les plantes communiquent entre elles

Conférence du mardi 26 février
présentée par Jean-Christophe Guéguen




Présentation de la conférence :


Depuis près de trois milliards d’années, bactéries, animaux et plantes se livrent une guerre sans merci pour survivre dans leur écosystème. L’adaptation et la survie des espèces passent par une communication où interviennent souvent des molécules aux effets et conséquences surprenantes. La Nature ne nous a pas attendue pour inventer la guerre chimique. Des équipes pluridisciplinaires travaillent depuis près d’un demi-siècle pour essayer de comprendre les mécanismes de communication dans le Vivant.

Ces messagers chimiques, permettent à chaque individu de repousser les prédateurs, d’alerter d’un danger potentiel, d’attirer un partenaire sexuel. L’étude de ces signaux chimiques a eu d’importantes retombées dans le domaine agricole, phytosanitaire, alimentaire ou pharmaceutique. Cette discipline scientifique a pour nom l’écologie chimique.

Le conférencier: 

Jean -Christophe Guéguen est docteur en pharmacie . Il est intervenu en conférence à l'UIA :
en 2017 sur les invasions biologiques :une menace sur nos écosystèmes 
en 2015 Pierre Poivre : le destin d'un chasseur d'épices au Siècle des Lumières



Sami,une jeunesse en Laponie film d'Amanda Kernel

Film du mardi 5 février 
présenté par Céline Soulodre 
Pour conclure et  illustrer la série de 6 cours de cinéma









Présentation du film


Elle Marja, 14 ans, est une jeune fille d'origine Sami. Elève en internat, exposée au racisme des années 1930 et à l'humiliation des évaluations ethniques, elle commence à rêver d'une autre vie. Pour s'émanciper et affirmer ce qu'elle souhaite devenir, elle n'a d'autres choix que rompre tous les liens avec sa famille et sa culture.
Après six séances sur le cinéma des pays du Nord de l’Europe comment ne pas s’interroger sur l’absence à l’écran de la population autochtone Samie ? La Laponie est pourtant une vaste région transnationale s’étendant sur 4 pays et environ 400 000 km2.
Quelle chance alors de pouvoir découvrir ce très beau premier film d’Amanda Kernell ! Un long métrage qui lève le voile sur une partie sombre de l’histoire de la Suède et qui marque encore aujourd’hui le quotidien des Samis. Ne se contentant pas des paysages magnifiques qui enchantent cependant le spectateur, la jeune cinéaste réalise le portrait sensible d’une femme obstinée et parfois désemparée. Amanda Kernell a mené un long et minutieux travail de documentation pour nous conter cette histoire inventée à partir de nombreux événements vécus et qui l’ont marquée.
Il n’est donc pas étonnant que Sami, une jeunesse en Laponie ait fait le tour du monde… Sélectionné dans plusieurs festivals et ovationné par le public il a obtenu de nombreuses récompenses dont le Prix de la meilleure réalisatrice pour un premier film à la Mostra de Venise en 2016.
Céline Soulodre

« Longtemps, pour les Suédois, les Samis, ces éleveurs de rennes du Grand Nord, ont été des moins que rien, des Lapons au sens propre, c'est-à-dire des "porteurs de haillons". Leurs coutumes, leurs costumes, leurs chants traditionnels – les "joiks" – faisaient rire et jaser les gens "civilisés" de la ville, certains allant jusqu'à prendre, comme si c'étaient des animaux sauvages, leurs mesures anthropométriques. 
Le parti pris d'Amanda Kernell, fille d'une Suédoise et d'un Sami, est osé : faire le portrait d'une vieille dame ayant renié, adolescente, ses origines lapones, qui lui valaient quolibets et humiliations, pour tenter d'épouser la bonne société d'Uppsala. D'Elle Marja, elle est devenue Christina (les deux comédiennes qui l'incarnent sont remarquables). […]
Il est étonnant qu'il ait fallu si longtemps pour que cette histoire bouleversante soit enfin racontée et filmée. Bien filmée, en plus.»

Jérôme Garcin – L’Obs



Jérôme Garcin – L’Obs